Carrefours

Quels sont les différents types de carrefours ?

Dans le code de la route, le carrefour est défini comme le « lieu de rencontre de deux ou plusieurs voies publiques ».  Plusieurs options existent pour gérer et aménager cette intersection.

 

1. Le carrefour franc

L’ensemble des carrefours francs comprend les carrefours à priorité de droite, cédez-le-passage (équipés du signal B1) ou stop (équipés du signal B5).

B1 det-resize100x82.png(B1)        B5 det-resize100x98.png    (B5)

2. Le giratoire

Un giratoire est un aménagement en forme d’anneau, conçu et équipé de telle sorte que la circulation s’effectue en un seul sens autour d’un dispositif central.

Pour désigner ce type de carrefour, le terme utilisé dans le code de la route est celui de rond-point.

 

3. Le carrefour à feux

Un carrefour à feux est un carrefour où le trafic est réglé par une signalisation lumineuse tricolore.

 

4. Le carrefour dénivelé

Le carrefour dénivelé se présente comme un croisement de routes dans des plans horizontaux différents, ce qui nécessite la réalisation d’un ou plusieurs ouvrages d’art (tunnel, pont,…).

 

Quel aménagement le SPW Mobilité et Infrastructures va-t-il privilégier ?

La volonté n’est pas de mettre en avant un seul modèle de carrefour.

 

Dans tous les cas, il est indispensable que le type de carrefour soit compabible avec le type de route sur lequel on l'implante. Par exemple, dans un contexte rural, le carrefour franc (avec l’aménagement éventuel d’une bande de tourne-à-gauche) reste le carrefour-standard, alors qu’il n’est pas envisagé sur une route à deux chaussées séparées reliant deux villes importantes…

 

La fonction de la route est un autre élément à prendre en considération.  Sur une grande artère en approche d’une ville il serait malvenu qu’une succession de carrefours à priorité de droite ralentisse le flux et perturbe la fonction de transport qui, localement, constitue un enjeu majeur.

 

Par ailleurs, l’analyse de la faisabilité géométrique vient parfois réduire le nombre de variantes possibles.

 

Enfin et surtout, l’apport de tel ou tel type de carrefour doit être examiné selon les avantages et inconvénients qu’il présente pour le type d’usager qui l’emprunte.  Cette approche est importante.  Elle est intégrée dans l’évaluation des incidences sur la sécurité routière réalisée en amont de tout projet d’infrastructure, sur le réseau routier régional, lorsqu’il nécessite un permis d’urbanisme.

 

Chaque site est étudié, spécifiquement.

 

L’étude peut montrer, par exemple, qu’il existe un cheminement piéton à intégrer et que l’aménagement d’un giratoire est susceptible d’améliorer la traversée piétonne, en deux temps, avec la présence d’îlots-refuges (sachant qu’en outre la vitesse appropriée des véhicules à l’approche d’un giratoire favorise une meilleure perception des piétons sur le point de traverser).

 

Ailleurs, l’étude peut épingler que de nombreux conflits doivent être gérés entre véhicules et que, dans le même temps, on veut créer des priorités en faveur des transports en commun.  Alors le carrefour à feux est recommandé.

 

En conclusion, il n’existe pas un type de carrefour (giratoire ou carrefour à feux) représentant systématiquement la solution idéale.

 

Le choix du type de carrefour dépend du contexte, des enjeux et des contraintes, des avantages et des inconvénients pour les différents types d’usagers.

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