Plan incliné

Le Plan Incliné de Ronquières

Le canal Charleroi-Bruxelles s’impose comme une nécessité économique dès le seizième siècle. Mais il devait résoudre un problème majeur : le franchissement de la crête de partage entre la Sambre et le bassin de l’Escaut.

Lors de la modernisation du canal au gabarit de 1 350 tonnes (dans les années soixante), des considérations topographiques, géologiques et économiques conduisent au choix d’un plan incliné.
Le plan incliné de Ronquières est l’ouvrage le plus spectaculaire du canal : il permet, à lui seul, de franchir une dénivellation de 67,53 mètres.
La pente elle-même, longue de 1 432 m et inclinée à 5 %, comprend une partie aérienne soutenue par des portiques et une partie enterrée. Cet ouvrage en béton comporte des rails de roulement et de guidance qui supportent deux wagons remplis d’eau où prennent place les bateaux.

Le plan incliné comprend aussi d’autres ouvrages remarquables, entre autres :

les hauts remblais, supportant 4,5 km de canal en amont du plan incliné ;
le pont-canal (290 m), servant de bassin d’attente pour les bateaux ;
la tour panoramique (150 m) qui contient tous les équipements électromécaniques et les installations d’entretien et de réparation.

Depuis 2004, un « Visitor Center » permet notamment d'observer le trafic fluvial depuis les passerelles en verre surplombant le site.

Retourner à la page d'accueil des ouvrages de franchissement