Radars
Le radar, en tant que système répressif automatisé, contribue à l’accomplissement du travail policier mené sur le terrain. Il vise à diminuer le nombre d’accidents de la route liés à la vitesse inadaptée.
On dénombre sur le réseau routier wallon environ 280 boîtiers fixes pour radars répressifs et plus de 125 radars répressifs mobiles dans les véhicules de police banalisés et/ou dans des poubelles.
Le SPW Mobilité et Infrastructures gère les boitiers fixes pour tous les sites reconnus comme sites dangereux.
Le radar proprement dit est, quant à lui, installé et géré par la Police.
L’implantation d’un radar se justifie sur base de critères objectifs :
- limite de vitesse adaptée à l’infrastructure routière ;
- non-respect de la limite de vitesse (résultats des contrôles policiers) ;
- localisation d’accidents (identification de la zone à risque).
L’utilité du radar au niveau de la sécurité s’inscrit donc dans une approche globale dont l’objectif est de produire des effets dissuasifs sur les éventuels comportements inadaptés des conducteurs dans un contexte routier particulier (selon l’affluence, l’infrastructure, la présence d’écoles, etc.). Il vise à une dissuasion générale (impact préventif sur l’ensemble des conducteurs au vu de l’existence d’une peine en la matière) et à une dissuasion spécifique (impact répressif sur le contrevenant en cas de non-respect de la règle en vigueur).
L’installation du radar ne peut être considérée comme l’unique facteur explicatif d’une éventuelle diminution des accidents. Plusieurs causes, dont certaines ne sont pas visibles, interfèrent dans la survenance d’un accident (distraction, fatigue, conditions météorologiques, illisibilité de la signalisation, etc.).
Les procès-verbaux sont directement transmis au centre régional de traitement à Namur.
Le SPW Mobilité et Infrastructures assure par ailleurs l’approbation de modèle de tous les cinémomètres (radars) mis sur le marché en Région wallonne. Il effectue également des vérifications métrologiques des radars et des sites au travers d’organismes accrédités spécialisés.
Ceci permet de garantir la précision de la mesure par l’appareil et de limiter les recours par la suite.
Pour connaître le nombre de véhicules flashés en Wallonie, nous vous invitons à contacter la Police fédérale qui publie officiellement ses propres données dont celles en matière de vitesse via le lien suivant : http://www.verkeersstatistieken.federalepolitie.be/statistiques_circulation/rapports/.
Le SPW organise également la mise à disposition de LIDARs pour la sécurisation des chantiers, mais aussi à la demande des zones de Police qui souhaitent agir ponctuellement.
Quelle est l’utilité d’un LIDAR de chantier ou en zone de Police ?
Les LIDARs sont utilisés pour renforcer la sécurité des ouvriers sur le chantier ainsi que celle des usagers des routes wallonnes dont les vitesses sont souvent excessives à l’approche des chantiers. Ils peuvent aussi être mis gratuitement à la disposition des 72 zones de Police wallonnes pour des périodes de 2 semaines maximum par an. La Police choisit la zone où le LIDAR est installé en fonction des problèmes de vitesse rencontrés à certains endroits.